To End 2013, Some Stats From The Crowdsourcing Timeline

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It’s been a little more than a year that I started curating crowdsourcing initiatives by the World’s Best Global Brands on this timeline. As I write this, there are now 479 examples of crowdsourcing listed, with information about the initiatiors, objectives and results of each initiative – at least I try to keep it updated to the best I can! I’m extremely humbled that some of the brightest minds in business and academia (@lindegaard, @jtwinsor, @bogers, @klakhani, @masscustom)  also appreciate this timeline. As we are ending 2013 these days, and starting 2014, let me just share some facts based on this timeline’s data. Just scroll down and let the visualizations speak by themselves. Continue reading →

PhD Studies in France: Findings from a Government Report

Last month, Emeric Bréhier presented, on behalf of the Commission of Cultural Affairs and Education, an opinion report called “Research and Higher Education: Higher Education and Student Life” (see Pdf & web, in French) at the French National Assembly. It was meant to discuss two particular points of the 2014 budget plans and presents some interesting points about being a PhD student in France.

Our country, contrary to our counterparts, does not value the PhD degree enough (excerpt)

One of the key points is that the private sector does not value this academic title, which is a French cultural specificity. Here’s a little more about being a PhD student in France.

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The concept of the crowd: From troublemaker to problem-solver

Obama speaking in front of a crowd

Imagie via mrsmart.wordpress.com

What exactly is a crowd? Wikipedia says it’s “a large and definable group of people,” underlining that it’s a different concept than the mob (the so-called lower orders of people in general) or the masses (everybody in the context of general public). This post is not about the concept of the crowd in general, but about an academic paper that examined how the sociological concept of the crowd evolved over time. In Reconfiguring the sociology of the crowd: Exploring crowdsourcing, Mark N. Wexler from Simon Fraser University (Vancouver, Canada) discusses the way in which the crowdsourcing trend reconfigures the classical sociological treatment of the crowd.
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The Four Crowdsourcing Mergers & Acquisitions of 2012

pacman-illustration

I know some people don’t like calling it an industry, but let’s just use the term to coin the companies that use a crowdsourcing- based business-model. There are a lot of such companies, the first ones have been created in the early 2000’s, and platforms are still appearing today. Even though it seems tough to make money with crowdsourcing today, there is a variety possible strategies to generate revenue: taking a commission on transactions (like 99designs), developing and selling goods (like Quirky), invoicing on a project basis (like Zooppa)… for investors, there’s also the option on an IPO (like Blur Group) or an aquisition by another firm. It turns out that the latter has happened 4 times this year, with established actors purchasing stakes in smaller crowdsourcing firms. Let me describe these three cases, in three parts, and ignite a discussion about what’s next! Continue reading →

Le GPS, l’iPod ou la capsule Nespresso… ces Nouvelles Mythologies de notre époque

couvertures-livresEn 1957 paraissait, à la même maison d’édition (Seuil), le désormais célèbre Mythologies de Roland Barthès. Ce livre décrivait en 53 brillantes chroniques les mythes des années cinquante: de l’Abbé Pierre au Tour de France, en passant par la Citroën DS. Cinquante années plus tard, Jérôme Garcin entreprit d’actualiser le recueil en faisant appel à des personnalités comme Patrick Poivre d’Arvor, Jacques Attali ou Marc Augé (qui écrivent respectivement sur la mort de l’Abbé Pierre, les 35 heures et le JT de vingt heures). En bon jeune homme de la génération Y, certains de ces mythes ont retenu mon attention. Quelques extraits. Continue reading →

The Globalization of Nothing, George Ritzer, Pine Forge Press

book cover

Image via PineForge.com

George Ritzer, from the University of Maryland, is a well-known specialist of globalization and its effects on society. With The Globalization of Nothing 2 (second edition, a “shorter, tighter, and more focused [on] globalization” than the first edition), he writes one more book about globalization, which might be considered as tiresome – but he introduces new concepts like grobalization and the somethingnothing continuum, and provides a discerning analysis of today’s world.

“Anything that is purely local is fast disappearing from the world scene”

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Le marketing des émotions, Georges Chétochine, Editions d’Organisation

Couverture Chetochine-jpgGeorges Chétochine a été pendant 20 ans professeur de Marketing à Paris IX – Dauphine et met en évidence un nouvel enjeu du marketing actuel : transmettre de l’émotion. Le mix marketing de Philip Kotler (ou les 4P) ou le principe de la segmentation de l’offre et de la demande ne sont pas vraiment « obsolètes », mais ils doivent être complétés par le « marketing de l’émotion ». Un livre très intéressant qui, grâce aux nombreux exemples concrets sur lesquels s’appuie l’auteur, permet d’observer une des théories d’évolution du marketing actuel.

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Avant tout, Georges Chétochine revient sur la notion même de marketing. Il rappelle que de nombreuses société aujourd’hui très connues sont nées sans grandes études marketing, mais seulement grâce à la créativité et au labeur de leurs fondateurs (Gilette, Kleenex, Procter & Gamble etc.). Le marketing n’est à l’origine que du bon sens, un moyen intrinsèque de mieux répondre à une demande, ou de la créer…

La marque est un « repère émotionnel » pour le consommateur, qui ne se doit pas d’être chère pour rassurer l’acheteur. Cependant, l’auteur distingue trois classes :

  • ·      La marque absolue : est choisie en priorité par le consommateur. Il est prouvé que les consommateurs achètentNutella grâce à la « cortico-dépendance gustative » des enfants au goût du produit. Ce type de marque (Pedigree, Colgate,  Ariel etc.) génère une « anxiété », entretenue par la publicité.
  • ·      La marque relative : ne procure pas forcément du plaisir à l’utilisateur final, mais l’attachement à la marque permet de résister aux variations de prix jusqu’à un certain niveau. L’exemple de l’huile de tournesol Lesieur  montre que le consommateur n’est pas particulièrement anxieux à utiliser une autre huile pour faire ses salades, et qu’il peut éprouver un certain plaisir à acheteur un produit moins cher.
  • ·      La marque transparente : possède certes une notoriété, mais ne procure pas d’émotion pour autant. Les mouchoirs en papier Kleenex en sont, d’après l’auteur, une bonne illustration : ils se vendent essentiellement grâce à leur présence en linéaire et aux promotions, mais ne résistent plus aux attaques de prix des MDD.

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Maintenant que les besoins des consommateurs sont très largement satisfaits, les marques doivent donc trouver de nouveaux stratagèmes pour entrainer l’acte d’achat. Par exemple la marque de textile American Apparel ou le distributeur E. Leclerc peuvent ainsi se définir comme des « marques combat » qui disent répondre aux nouvelles préoccupations des consommateurs. Edouard Leclerc s’affiche ainsi comme un défenseur du pouvoir d’achat grâce à son engagement prix, etAmerican Apparel conçoit et fabrique ses produits dans des conditions socialement acceptables, aux Etats-Unis.

Dyson, lui, a compris que le sac provoquait une certaine frustration chez la ménagère et que son élimination lui permettait de rendre son produit beaucoup plus attractif. Le produit sans sac élimine l’anxiété “sac” lors de l’utilisation d’un aspirateur . Selon Georges Chétochine, l’enseigne Décathlon doit aussi une partie de son succès à sa « politique de vente zéro-frustration ». Le produit “sport” étant anxiogène par nature, il est important de rassurer le client. Les vendeurs sont donc des conseillers –toujours pratiquants- qui sont chargés de vendre le produit qui convient le mieux au client, sans que ce soit nécessairement le plus cher. Décathlon a aujourd’hui de nombreuses marques propres et innove énormément, ce qui permet à l’enseigne de proposer des produits de bonne qualité à des prix défiant toute la concurrence des marques établies. Le client est satisfait.

Decathlon investit dans l'innovation-jpg

Avec de nombreuses références faites aux sciences cognitives, à la politique ou encore aux particularités de notre époque, Georges Chétochine aborde ainsi l’importance de l’émotion dans notre vie quotidienne. Les exemples de ce “marketing de l’émotion” sont nombreux et se déclinent très différemment. Que ce soit le buzz, le marketing viral, le marketing sensoriel ou les autres nouvelles formes de promotion qui fleurissent notamment depuis l’essor d’internet, toutes jouent sur l’ humanité du consommateur pour capter son attention. Les NTIC ont profondément changé les habitudes d’achat (G. Chétochine parle d’internet comme “un moyen d’éviter toute une série de frustrations quotidiennes”) et une marque doit trouver la subtilité d’intéresser le consommateur être intrusive ou agaçante. Un très bon exemple est la campagne de Dove, qui a très bien marché pendant quelques mois, mais dont l’éfficacité à long terme n’est pas encore prouvée. D’autres exemples sont visibles sur le site Marketing Alternatif.

Un livre destiné aux marketeurs, qui défend un point de vue fort juste. On est cependant en droit de se demander quel sera la prochaine évolution? Que trouveront les marques lorsque le consommateur deviendra perméable à ces techniques? On parle beaucoup de neuromarketing. Les marques commencent-elles à manipuler notre inconscient? Personnellement je pense que plus on se tient au courant de l’actualité du marketing et de la publicité, plus on réfléchit lorsqu’on se trouve confronté à ces messages, et moins on est manipulable.