Merci, Thank You, Danke, Trugarez


Les remerciements après la soutenance, un des moments les plus importants!

Les remerciements après la soutenance!

Voici un long message de remerciement pour beaucoup de personnes! C’est un extrait de mon introduction de thèse, dans laquelle je voudrais exprimer ma gratitude à tous ceux qui ont nourri le travail des 4 dernières années. Lorsqu’on s’engage dans un travail de thèse, on s’engage dans une longue aventure constituée de multiples phases successives. Je ne parle pas uniquement des phases « classiques » du travail de recherche […].

Ces phases m’avaient été enseignées à l’ESSCA Ecole de Management, au sein de laquelle j’ai effectué un mémoire de recherche, grâce à des enseignements méthodologiques très précis. Je voudrais donc remercier mes professeurs à l’ESSCA Ecole de Management pour m’avoir transmis cette curiosité intellectuelle et ces méthodes pour mener à bout un travail de thèse. Je tiens particulièrement à remercier le Professeur Jean-François Lemoine, qui a suivi mon mémoire de fin d’études et m’a ouvert les portes de la Sorbonne en m’encourageant à mener un travail de recherche plus approfondi, plus rigoureux et bien plus engageant que celui de mémoire.

Je me rappelle aussi avoir particulièrement apprécié les échanges avec Catherine Leblanc, Valentina Stan, Lionel Le Nignol, Vincent Calvez, Sébastien Ronteau, et bien d’autres professeurs et intervenants qui mettaient à disposition des jeunes étudiants tout ce qu’il faut pour se créer un avenir. Je parle aussi des phases d’échange, de réflexion et de prise de recul très utiles au doctorant.

J’ai apprécié toutes ces phases d’échange, de réflexion et de prise de recul très utiles au doctorant

Ces réflexions ont commencé après ma première présentation au séminaire de l’Ecole Doctorale de Management Panthéon Sorbonne (EDMPS) à l’ESCP, d’où je me rappelle être ressorti pétri de doutes sur ma volonté de mener un tel travail dans un environnement qui ne me semblait ni familier ni accueillant. Mais je faisais erreur, et je me suis rapidement rendu compte que le milieu académique n’était pas hostile à des jeunes chercheurs passionnés par un sujet, mais qu’il demandait une adaptation aux codes et aux règles de présentation. Une présentation de travail théorique n’est pas une conférence d’entreprise, ni une représentation théâtrale, et il convient d’en présenter les avancées dans un style très particulier auquel l’étudiant en école de commerce – passionné par un sujet dans lequel il est immergé au quotidien – n’est pas habitué.

Je tiens à nouveau à remercier le Professeur Lemoine d’avoir eu la patience de me communiquer ces codes, de m’intégrer au milieu académique, et de m’en avoir décrit les règles dites et non dites. Je tiens également à remercier les Professeurs Badot et Mathieu qui ont fait preuve de bienveillance ce jour-là, lors de cette première présentation, et qui m’ont encouragé à persévérer dans mes recherches. Dans chaque séminaire de recherche et chaque réunion de laboratoire, j’ai veillé à ce que ma voix soit posée, à ce que les diapositives soient normées, et à ce que la feuille soit perpendiculaire à la table – et tout s’est toujours très bien passé.

Je tiens à remercier le Professeur Lemoine de m’avoir communiqué les codes du milieu académique

Aussi, j’adresse des remerciements sincères aux Professeurs Le Nagard-Assayag et Decaudin, que j’ai également croisé lors de ce parcours doctoral à différentes occasions, d’avoir accepté de rapporter sur ma thèse. Mes très sincères remerciements s’adressent également aux autres membres du jury : les Professeurs Alexandre Steyer de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et Benjamin Morisse de l’ESSCA Ecole de Management, et Monsieur François Pétavy de la société eYeka dans laquelle j’ai effectué une grande partie du travail pur cette thèse. C’était un grand honneur pour moi d’avoir un jury de thèse aussi prestigieux pour juger mon travail de recherche.

C’était un grand honneur pour moi d’avoir un jury de thèse aussi prestigieux

François Pétavy (eYeka), Prof. Decaudin (Université Toulouse), Prof. Le Nagard (ESSEC), Recteur Steyer (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), moi, Prof. Lemoine (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) and Prof. Morisse (ESSCA Ecole de Management)

François Pétavy (eYeka), Professeur Decaudin (Université Toulouse Capitole 1), Professeur Le Nagard-Assayag (ESSEC), Recteur Steyer (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), moi, Professeur Lemoine (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) et Professeur Morisse (ESSCA Ecole de Management)

Il convient aussi de souligner le rôle fondamental des autres doctorants dans ces périodes de doute et de perplexité, et au PRISM nous avons la chance d’avoir un groupe de doctorants très investis et soudés qui m’ont toujours apporté leur soutien : Emna Chérif, Lâma Daher, Grégory Bothorel, Raouf Zafri, Yousra Bouzid, Mohammed Regragui, Nor Bouchetara, Frederick Wehrle, Laurent Butery, pour n’en citer que quelques-uns (je m’excuse auprès de ceux que j’oublie de citer ici). Au-delà du PRISM, des échanges avec d’autres doctorants m’ont aussi permis de faire avancer mon travail, je pense notamment à Julie Fabbri, Aurélie Hemonnet-Goujot, Sarah Zaraket, Cédric Chaffois, Stéphane Salgado, Mehdi Arfaoui pour mes amis français, mais aussi mes co-auteurs doctorants John Prpic et Prashant Shukla, à l’international.

Évidemment, le parcours académique passe aussi par des rencontres plus formelles, comme des présentations à des conférences ou des réunions de travail dans lesquelles on discute de nos recherches, on évoque de nouvelles idées et on échange sur les opportunités de collaborations.  Les quatre années passées m’ont donné l’occasion de collaborer avec Rosemary Kimani, Claudia Parvanta, Michele Gelfand, Heidi Keller, Barry Bayus, Roy Chua, Daren Brabham, Robert De Fillippi ou encore Iva Biondic sur des projets qui n’ont pas toujours vu le jour.

Mais c’est aussi ça le processus scientifique, aussi frustrant cela puisse-t-il être : tout travail n’a pas vocation à être publié. Néanmoins, même en dehors des projets de publication ou de communication, les collaborations avec des collègues comme Souad Djelassi, Sophie Renault, Eric Vernette, Nicolas Minvielle ou Jean-Fabrice Lebraty m’ont grandement aidé à avancer dans mon travail de réflexion ; et je les en remercie infiniment. C’est en rencontrant des personnes aussi passionnées que l’on a envie de persévérer dans son travail, et que l’on dépasse les difficultés passagères. Je n’aurais pas pensé en quatre ans de thèse rencontrer autant de personnes aussi différentes ; ces échanges m’ont énormément apporté et ont pour moi bien plus de valeur que le travail résumé dans les centaines de pages qui suivent.

C’est en rencontrant des personnes passionnées que l’on persévère dans son travail

Bien que cela puisse paraître anecdotique, je souhaite aussi exprimer ma gratitude envers différentes personnes avec lesquelles nous avons échangé via Twitter, un réseau social très utile au chercheur : @Benavent (Professeur à l’Université Paris Ouest), @Bogers (Professeur associé à la University of Capenhagen), @DougWilliamsMHD (Directeur de l’innovation chez Spigit, ancien analyste Forrester Research) @KLakhani (Professeur à Harvard Business School), @MassCustom (Professeur à RTWH et au MIT), @RossDawson (Entrepreneur et futuriste), @ThierryBurgerH (Doyen de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de l’Université de Strasbourg) et @TomDeRuyck (Associé chez InSites Consulting, président de BAQMaR et enseignant à l’IÉSEG).

Le chercheur est un individu dit solitaire et parfois isolé – ce qui n’est pas faux – mais les rencontres qu’induit l’activité scientifique peuvent être extrêmement riches, et je suis ravi de chaque mot échangé avec les personnes mentionnées ici. Les connections digitales sont – bien que virtuelles – très importantes pour le chercheur et peuvent mener à de très belles opportunités et rencontres. J’appellerai tout jeune étudiant et chercheur à exploiter cette richesse numérique.

J’appellerai tout jeune étudiant & chercheur à exploiter la richesse des réseaux sociaux

Une autre partie de l’équilibre psychologique et émotionnel du doctorant vient de son environnement quotidien. La majorité des doctorants donne des cours en université ou en école, et je l’ai fait également, même si cela n’était que sporadique. Mais le doctorant qui finance sont travail par une Convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE) passe la majorité de son temps en entreprise. Je ne me rappelle pas exactement qui m’a dirigé vers la CIFRE lorsque j’évoquais la possibilité de m’engager dans un travail de thèse, mais je l’en remercie grandement. La CIFRE est un formidable dispositif permettant à des jeunes chercheurs de mener leurs recherches dans un environnement d’entreprise, combinant l’expérience pratique à la réflexion théorique, et cet environnement m’a beaucoup apporté.

La CIFRE est un formidable dispositif combinant l’expérience pratique à la réflexion théorique

Je souhaite donc très sincèrement remercier Pierre Aigrin et Bernard Daugeras qui ont eu l’idée de renforcer le lien entre les universités, les établissements de recherche en mettant en place le dispositif CIFRE au début des années 80, ainsi que l’Association Nationale de la Recherche et de la Technologie (ANRT) qui gère le dispositif aujourd’hui.  Tous les interlocuteurs à qui je présentais la CIFRE à l’étranger m’ont fait part de leur désir d’avoir un dispositif similaire dans leurs pays, car aujourd’hui il n’est pas aisé de concilier des missions managériales et des réflexions théoriques pour des doctorants. Je remercie donc toutes les personnes qui m’ont permis de bénéficier du dispositif CIFRE pendant les trois premières années de mon travail de thèse, en particulier Abida Saidyassine au PRISM, Virginie Dutertre à l’EDMPS et Fabienne Roussie à l’ANRT.

cover

Cliquer pour lire mon billet sur ce livre (juin 2010)

J’ai eu la chance d’être accueilli par l’entreprise eYeka, entreprise que j’ai découverte dans « Le Marketing Participatif » (Divard, 2011) pour mon stage de fin d’études après l’ESSCA Ecole de Management. J’y ai effectué mon mémoire et j’y ai continué ensuite pendant trois ans en CIFRE, pendant lesquels la société m’a permis de développer mes compétences tout en travaillant sur ma thèse et de m’intégrer au milieu professionnel grâce à ma mission en tant que chargé de recherche et de communication. Depuis la fin de la CIFRE, je travaille chez eYeka à plein temps en tant que Responsable Marketing avec de nombreuses responsabilités. Je voudrais très sincèrement remercier les personnes de chez eYeka qui m’ont accompagné tout au long de ce début de carrière et m’ont permis de mener à bien mes travaux de recherche (mémoire de fin d’études à l’ESSCA Ecole de Management, thèse en Sorbonne, travaux de recherche etc.).

Je pense notamment à exprimer explicitement mes remerciements à Julien Carsenti, mon premier maître de stage, à François Pétavy, le DG qui nous pousse toujours à rechercher l’excellence, Nicolas Borgis, VP Produit mais aussi responsable scientifique lors de ma CIFRE, Joël Céré, mon premier manager chez eYeka, Rafe Ring et Johan Vrancken, qui m’ont apporté de précieux conseils et encouragements lorsque nous travaillions encore ensemble, Eric Favreau, responsable juridique au sein de eYeka, et Aimée Perney, qui a aidé à ce que le questionnaire de ce travail doctoral soit distribué dans de bonnes conditions juridiques.

Mais au-delà de ces personnes qui ont été indispensables à la construction de mon parcours et du présent travail doctoral, je voudrais reconnaître les contributions très appréciées de Flavie Ramshorn, Margherita Bonomi, Xuan Long, Amelia Apsari, Ekaterina Pashina, Prisca Goullet, Aliénor Spillmann, Alix Cuenin, Edouard Breine, Mehdi Arfaoui (encore une fois), Benoît Dinocourt, Manuel Sturm, Benoît Larroque et Oualid Rhazal. Chacune de ces personnes m’ont aidé dans la conduite de mes travaux de recherche, et le présent travail ainsi que les papiers publiés au cours des quatre dernières années n’auraient pas vu le jour sans leur soutien. J’apprécie énormément la disponibilité dont ils ont fait preuve et leur exprime ma plus grande gratitude. Aussi, je ne pourrai rendre ce travail sans remercier les dizaines de participants à mes études exploratoires (entretiens, dont les participants sont mentionnés en annexes) ainsi que les centaines de participants à mon étude quantitative (questionnaire), sur qui repose l’ensemble de ce travail doctoral.

Chacune de ces personnes m’ont aidé dans la conduite de mes travaux de recherche

Finalement – et c’est peut-être le plus important dans le parcours d’un jeune doctorant – je voudrais remercier ma fiancée, ma famille et mes amis pour leur soutien tout au long des quatre années qu’a duré le présent travail doctoral. […] Merci à mon frère Maël pour les discussions entre marketeurs passionnés, à Pierre-Eudes et Jérôme pour leurs regards avisés, à Samuel pour nos nombreuses conversations et son soutien, à Wilson et les autres « bêta-testeurs » de mon questionnaire, et à Benoit et Julien de m’avoir accompagné pendant deux ans. Je voudrais remercier les personnes qui ont relu et/ou donné leurs avis sur ma thèse, ce qui m’a permis de confronter ce travail de spécialiste à des personnes d’horizons très différents, mais aussi de corriger mes nombreuses erreurs d’inattention ou de formulation pour éviter qu’elles n’agacent mon jury : je pense à Martin Le Guen, Flavie la modératrice, à Olivier un co-esscaïen, à Sophie et à Antoine mes cousins et à Anne-Marie ma tante, à Madeleine et à tous les participants au Jugement Avant-Dernier.

Une des nombreuses répétitions de soutenance...

Une des nombreuses répétitions de soutenance, qui ont permis d’améliorer la présentation jusqu’au jour de la vraie soutenance en Sorbonne!

Merci aussi à tous ces artistes qui alimentent YouTube en électro bulgare ou en ska polonaise, musiques irrésistibles qui ont accompagné les longues heures d’écriture des pages qui suivent.

Mon plus grand remerciement s’adresse au Très-Haut, qui a toujours écouté mes prières et m’a offert son soutien spirituel partout et en tout lieu. Je le remercie aussi de m’avoir épargné de toute panne ou maladresse informatique tout au long de mon travail!

Kenavo!

6 Comments

  1. Bravo et Félicitations Yannig. Bonne continuation. J’espère qu’on poursuivra nos échanges et nos collaborations.

    Reply

  2. Toutes mes félicitations pour ce brillant parcours qui j’espère va continuer.
    Bon continuation et encore toutes mes félicitations mon cher Yannig.

    Reply

  3. Hé bien Bravo Yannig, toutes mes félicitations pour ce magnifique résultat ! Que vas-tu faire exactement maintenant ???

    Reply

    1. Merci Loïc! Depuis notre dernière discussion les choses ont un peu changé, je pourrais t’en dire plus par mail. En tout cas ça fait du bien d’avoir soutenu, surtout que ça s’est bien passé 🙂

      Reply

Leave a Reply

Fill in your details below or click an icon to log in:

WordPress.com Logo

You are commenting using your WordPress.com account. Log Out /  Change )

Twitter picture

You are commenting using your Twitter account. Log Out /  Change )

Facebook photo

You are commenting using your Facebook account. Log Out /  Change )

Connecting to %s