Porsche Motosport kann auf Sponsoren zählen

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In Zeiten der Krise sind Sponsoren im Motorsport eher rar, doch Porsche Motorsport hat für dieses Jahr einige neue Partnerschaften unterzeichnet. Porsche Motorsport bietet seinen Partnern nicht nur Sichtbarkeit, sondern auch Win-Win-Kooperationen die für die Marken einen höheren Mehrwert darstellt. Zu sehen ist hier der Veltins-Porsche Design Bierkasten, für den die Ingenieure und Designer sagenhafte zwei Jahre Entwicklungszeit benötigt haben. Dazu haben die Motorsportler aus Stuttgart mehr als 200 von ihrem 911 GT3 Cup-Modell verkauft. Kurze Übersicht.

Die Brauerei C.&A. Veltins, bekannt für ihr Engagement an der Seite von Schalke 04, verlängert mehrere Verträge wie z.B. im Porsche-Mobil1-Supercup (Team Veltins MRS), in der Transsyberia Rallye und beim Porsche-Tennis-Grand-Prix. Dazu kommen andere Partnerschaften in Porsche Motorsport, denn für das Veltins-Bier wird auch im Porsche Sports Cup und in der Porsche Clubbetreuung geworben. Selbstverständlich ist dass bei allen Porsche-Events das Bier aus Meschede ausgeschenkt wird, manchmal sogar im von Veltins und Porsche Design gestallteten Bierkasten.

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Wie auf dem Foto zu sehen ist, engagiert sich Loctite (Henkel) auch an Seiten des Porsche-Mobil1-Supercup. Hauptsächlich werden über das Jahr 2009 Kommunikationsaktionen wie Testimonials aus den Paddocks zu sehen werden. Andere Marken die in Porsche einen passenden Partner gefunden haben sind die Felgenspezialisten BBS oder die Uhrenmarke Tudor. Die Marke, die zu Rolex gehört, ist dabei “Timing Partner” des Porsche Motorsports und wird in Zusammenarbeit mit Porsche die Uhrenlinie Grantour einführen. Die Werbung wird natürlich Porsche-Serienfahrzeuge verwenden, und die ersten Neuheiten wurden auf der Baselworld dieses Jahres vorgestellt.

„Unsere Partner erhalten ein starkes Kommunikations- und Eventinstrument rund um die Marke Porsche mit einem messbaren Mehrwert“, so Florian Kurz, Leiter Business Relations bei Porsche Motorsport. „Wir freuen uns über die breite Unterstützung unserer bestehenden und verlängerten Partnerschaften. Stolz macht uns auch die Zusammenarbeit mit neuen starken Marken wie Tudor, Veltins, Loctite oder BBS. Die Tatsache, dass wir auch in schwierigen Zeiten neue Partner gewinnen konnten, zeigt, dass sich unser Vermarktungskonzept für die Motorsport- Aktivitäten der Porsche AG auszahlt“. Na um so besser.

Retombées sponsoring du buzz David Mac Askill

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La vidéo a été mise en ligne dimanche 19 avril et a depuis fait le tour du web, créant un véritable buzz autour du talent de Danny MacAskill. Ce soir le film dépassera sans doute les 7 millions de vues et, à l’instar du rider, cette situation réjouit les sponsors que l’on découvre à la fin de la séquence. Alors que le parrainage des sportifs est une technique marketing courante et largement répandue, le marketing viral permet lui aussi d’avoir des retombées très importantes pour les marques. Le potentiel des deux moyens de communication ne devrait pas être sous-estimé par l’industrie du cycle qui a l’habitude de ne s’adresser qu’à une niche de pratiquants.

Les logos visibles à la fin de la vidéo mise en ligne par Inspired Bicycles sont connus des spécialistes du VTT : Hope fait des composants, AtomLab est spécialisé dans les roues, TartyBikes distribue des vélos et du matériel de trial dont la marqueInspired, et The Clan est un regroupement de trialistes anglais. Grâce à la vidéo du très talentueux Danny, elles bénéficient d’une exposition extraordinaire qui fait monter leur notoriété en flèche.

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La raison principale qu’a une marque de sponsoriser un athlète avec ses produits est de susciter de l’intérêt et d’augmenter les ventes de la marque” explique Matt Andrews, directeur marketing du distributeur spécialiséIson Distribution. Lui-même parraine le rider Sam Pilgrim pour qui il développe des produits spécifiques. Lorsque ce dernier a remporté le concours de saut-de-bosses Qashqai London, l’intérêt du public pour le matériel utilisé a augmenté, et les ventes de ses marques ont immédiatement suivi. Matt Andrews précise bien que “cela ne concerne pas les composants en particulier parce que c’est la marque dans son ensemble qui bénéficie de l’exposition accrue“, et c’est toute la gamme qui en profite.

Le créateur et directeur de la marque Inspired, David Cleaver, admet qu’il a été surpris par le succès de la video. Après avoir créé l’entreprise en 2007, il a commencé par parrainer des riders comme Danny MacAskill pour se faire connaître dans l’univers du trial. “Si vous engagez du temps et l’argent dans le parrainage d’un athlète, il y aura sans aucun doute des retombées bénéfiques en terme de ventes” dit-il au site bikebiz.com, tout en admettant qu’il est très difficile de les quantifier.

La technique de diffusion par la vidéo présente beaucoup d’avantages pour les marques de l’industrie du cycle urbain et freestyle. Ainsi, le directeur de la marque Charge considère “les vidéos en ligne comme une des formes de marketing la plus efficace pour Charge“.Selon Nick Larsen, l’atout principal de ce média est que cela montre les produits lors de leur utilisation, ce qui “motive et donne envie de rouler“. Ce sont effectivement les pratiquants qui sont visés et le sponsoring permet aux marques de s’intégrer au milieu afin de mieux connaître les besoins des consommateurs.

Danny Mac Askill

L’entreprise Upgrade Bikes, qui distribue différentes grandes marques spécialisées sur le marché anglais (Reynolds, Kinesis, Oval Concept etc.) profite également du buzz puisque son portefeuille de marques comprend AtomLab, dont les roues équippent Danny Mac Askill. Le directeur marketing admet que “le fait qu’il y ait le logo AtomLab à la fin de la vidéo YouTube aura sans doute un effet sur le futur de la marque“.

Monster et Red Bull s’affrontent sur les pistes

Depuis que Red Bull a été “légallisé” en France (malgré l’opposition farouche de Roselyne Bachelot) en juin 2008, la bataille des boissons énergisantes s’est intensifiée avec l’arrivée de Monster Energy Drink. Inconnu en France mais leader (en volume) aus Etats-Unis, la marque a fondé son succès sur un meilleur rapport quantité-prix puisque les canettes vendues au même prix sont deux fois plus grandes. En ayant une politique de communication très agressive, Coca-Cola lance donc la riposte anti-Red Bull…

Ne pensant pas Coca-Cola capable de lancer un concurrent à sa boisson énergétique Burn, je me suis donc trompé. Ce sont donc eux qui sont chargés de commercialiser Monster Energy Drink en France depuis le debut de l’année 2009, comme ils le font déjà pour six autres pays européens. Cependant, la boisson ne fait pas partie du portefeuille de marques du géant d’Atlanta, puisque c’est Hansen Natural Coorporation basée à Corona (!) en Floride qui en est propriétaire. Alors qu’avant 1997 ces boissons ne se vendaient presque qu’en Californie, cette date marque le début du succès commercial de Monster Energy Drink qui s’est allié d’abord avec Anheuser-Busch (aujourd’hui Anheuser-Busch/Imbev) puis avec Coca-Cola Entreprise pour assurer son expansion nationale puis internationale.

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Burn (groupe Coca-Cola) et Dark Dog (groupe Karlsbräu) n’ont donc plus un mais deux concurrents de taille à affronter. Red Bull jouit d’une notoriété incomparable, notamment grâce au parrainage d’évènements très spectaculaires et donc très médiatisés : Red Bull RampageRed Bull Cliff DivingRed Bull Crashed Ice et Red Bull Air Race sont mes préférés.

Comme on peut le voir sur l’aileron arrière de la Red Bull 2009, la marque autrichienne lance maintenant le Red Bull Cola, aux ingrédients 100% naturels. Les autorités allemandes ont décidé d’interdire la boisson après avoir trouvé des traces de… cocaïne dans la boisson. La faute à une décocaïnisation insuffisante des extraits de feuille de coca qui, même s’il n’y a aucun danger pour la santé, font entrer la boisson dans la catégorie des stupéfiants. Red Bull vous donne des ailes…

Monster, eux, ont jouent sur une image un peu plus “punk” avec leur logo M-Claw fluo sur fond noir. Déployant une armada de bimbos dans les salons de tuning, sponsorisant Valentino Rossi et lui demander de défiler dans les rues de Paris sous ses nouvelles couleurs… Monster Energy sait se faire remarquer. Dépensant davantage en sponsoring (exclusivement dans les sports extrêmes) qu’en publicité, la boisson la plus vendue aux Etats-Unis engage des budgets colossaux pour réussir son entrée en Europe. Les trois parfums commercialisés se vendent bien, il faut dire que la promo est assurée et qu’il était impossible de ne pas remarquer la griffe fluo depuis le début de l’année.

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Petit échange de bons procédés de derrière les fagots avec Coca-Cola : Alors que Burn a l’exclusivité de la canette refermable en Europe (brevet de la société néerlandaise Bound2B), Monster Energy va l’adopter aus Etats-Unies dès cet été.

Le dernier grand acteur bien implanté aus Etats-Unis est Rockstar Energy et le site rockstarenergy.fr étant actuellement en construction, on est en droit de se demander si l’entreprise de Las Vegas compte également conquérir la France ? Affaire à suivre…

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Kuznetsova ramène Fila au premier plan

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Nous connaissons tous la marque Fila, certains savent même ce qu’elle été créée par les frères Fila au début du XXè, mais il est vrai qu’on ne sait pas grand chose sur la marque d’origine italienne. La victoire de Svetlana Kuznetsova à Roland Garros cette année est une bonne occasion pour (re)découvrir cette marque à l’histoire mouvementée…

Créée en 1911 par les frères Fila au pied des Alpes italiennes, les établissements Fila commencent par la production de tapisseries. Au cours du siècle, l’entreprise va se diversifier dans les sous-vêtements et dans le textile destiné aux alpinistes comme Reinhold Messner, pionnier de l’ascension de l’Everest sans oxygène. En se positionnant sur le sportwear haut de gamme, l’entreprise se devait d’être présente sur les terrains de sport. Le plus connu des athlètes sponsorisés par Fila est bien-sur Björn Borg, ambassadeur de la marque dans les années 70-80. Guillermo Vilas (qui a ensuite adopté le concurrent Elesse) ou Monica Seles étaient d’autres athlètes représentant Fila sur les courts, mais les italiens ont habillé des skieurs (Alberto Tomba, Ingmar Stenmark), des golfeurs (Tom Watson) et même sponsorisé une écurie moto Ducati de 2000 à 2005.

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Alors que ces investissements ont été très efficaces jusqu’aux années 90, la marque du Piémont a connu des difficultés lors les dix dernières années. C’est alors que la holding italienne s’est résignée à vendre Fila à Cerberus Capital Management(oui, ceux-là même qui ont racheté Chrysler pour USD 7,4 milliards en 2007) via la holding Sport Brands International SBI). Effectivement, les italiens s’étaient engagés dans des dépenses importantes de sponsoring et de partenariat alors que les ventes n’atteignaient pas un niveau suffisant.

En 2007, SBI cède tous les droits de la marque à la holding coréenne Global Leading Brands House (GLBH) qui était déjà propriétaire de la filiale indépendante Fila Korea. Aujourd’hui, FILA est donc une marque coréenne et seul son siège européen la lie encore à l’Italie. Le président actuel de GLBH, Yoon-Soo Yoon, a peut-être voulu donner une image tendance en choisissant en 2007 Paris Hilton pour porter Fila, puis le boys band coréen Big Bang en 2008. Heureusement qu’ils n’ont pas totalement abandonné le sport…

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Aujourd’hui, Fila est partenaire officiel du tournoi de Wimbledon, équipe la fédération italienne de sport d’hiver (FISI) mais aussi James Blake, Agnes Szavay et donc : Svetlana Kuznetsova. Certes, elle n’a pas la plastique de certaines de ses compatriotes, mais elle a porté la collection Heritage de Fila au plus haut niveau. C’est peut-être représentatif de cette marque : une image pas très  “glamour” malgré des efforts parfois “maladroits”. Peut-être faudrait-il commencer par assurer un lifting au logo qui n’a jamais évolué… (proposition de Dinesh.com Sourire )

Zoom sur le business-model de Roland Garros

Jusqu’à dimanche prochain, les Internationaux de France vont se disputer dans les stades de Roland Garros. Seul tournoi du Grand Chelem disputé sur terre battue, il porte le nom de Roland Garros, diplômé d’HEC au début du siècle et sportif passionné. A côté du cyclisme, il fut également footballeur, rugbyman, tennisman et aviateur, et à chaque fois à très bon niveau… Il déceda à l’âge de 30 ans seulement dans un accident d’avion, le 2 octobre 1918.

Marché noir

Bref, toujours en est-il que le tournoi qui porte aujourd’hui son nom est un évènement central du calendrier sportif mondial, et le business contribue largement à ce succès. Pour cette édition 2009, la marge bénéficiaire de l’évènement devrait atteindre 50% ! Le directeur des licences et partenariats de la FFT explicite le business model du tournoi de la manière suivante : “générer des revenus en vendant des droits d’association à des marques“. Tout simplement. Parmi les partenaires de la fédération, on pense en premier à BNP Paribas qui débourse autour de 20 millions d’euros par an pour s’associer au tennis français, et a donc le droit au statut de premier partenaire de Roland Garros. Ensuite, les partenaires secondaires comme Europe 1PerrierLacostePeugeot,FedEx et autres IBM éspèrent bénéficier également de l’image moderne et internationale de la manifestation. Associés aux produits dérivés, ces recettes marketing représent la majeure partie des revenus des French Open. Viennent en plus les droits télé et la billetterie.

Roland Garros sur les 206 de Peugeot

Effectivement, les spectateurs potentiels (et réels) sont très nombreux, surtout en France où la Fédération Française de Tennis rassemble plus de 1,2 millions de licenciés et recence plus de 2 millions de joueurs réguliers. Les occasions de voir(ODV, ou opportunity to see) les marques sur les écrans de télévisions français ou directement au bord des courts sont donc très nombreuses. Non-seulement les partenaires améliorent leur capital cognitif (notoriété) et affectif, mais ils contribuent également à financer le tennis français. Pas moins des 2/3 des revenus du seul tournoi de Roland Garros reviennent à la FFT, qui finance ainsi ses activités nationales et les ligues locales. Le “premier” tiers des revenus permettent d’assurer les investissements nécéssaires au tournoi. La FFT paye d’ailleurs un tarif très bas à la ville de Paris pour utiliser les terrains (1,5 million d’euros/an) dont le loyer devrait s’élever à 19 millions d’€ ! [e24]


Nadal utilise Babolat depuis ses débuts

Finalement, ce marché du tennis attire les investissements des équipementiers. Voir Rafael Nadal ou Dinara Safina jouer avec une raquette Babolat est en effet très bon pour la notoriété et l’image de la PME lyonnaise, pionnière dans le tennis. Confiant malgré la crise, Eric Babolat affirme que le budget du sport est “le dernier budget que l’on coupe, car [le tennis] un sport de passionnés, très lié à l’univers familial“. La marque investit 10% de son CA dans les partenariats et même si ces investissements marketing ne reviennent pas directement aux tournois, ils contribuent à faire vivre le tennis professionnel, et donc à entretenir la compétitivité du sport aux yeux d’un public exigeant.

Logo TBS

Petit à-parté : J’ai découvert que la marque TBS, aujourd’hui souvent associée aux sports nautiques, est basée dans le Maine-et-Loire, entre Nantes et Angers. Née dans les années 1970, elle est à l’origine du revêtement en terre battue synthétique (tbs…) et s’est ensuite diversifiée dans les chaussures de tennis, avant d’investir les pontons français et internationaux.

Some examples of charity sport sponsoring

Shirt presentation with the sponsor

Since 1898, FC Barcelona‘s team-jersey is blank from any sponsor. Today, we are witnessing a radical change in the club’s policy regarding sponsoring, although the brand new Chamions League champion has had an original approach : experiencing financial difficulties in 2003, the club started thinking about taking an official sponsor for the first time. The Austrian online bookmakers Bwin, the Beijing Olympics 2008 or Qatar Airways made propositions up to EUR 25.000.000 for five years, but none of them got the jackpot. Barcelona wanted to anticipate the following years, and being “Mes que un club“, they didn’t want to promote a commercial brand after overcoming its financial situation. Why? …

The Catalan club had an informal agreement with the Basque club Atletico Bilbao that stated that, like the national teams, the clubs had to represent their regions (the Basque Country and Catalonia), and therefore not to have any sponsor. When the two clubs finally decided to resort to sponsoring, they swore to choose an “ethically compatible partner”, and whilst Atletico started playing proudly with a large EUSKADI (Basque government funding) on their chest in 2004, Barcelona still hadn’t reached any agreement. The club wanted to go even further, and that’s why it chose to partner up with the UNICEF. Instead of receiving money, the club was commited to pay EUR 1.500.000 in five year to the United Nation’s body for childhood, as well as 0,7% of the revenues of its private foundation… like any European country which has to pay 0,7% of its GDP to the United Nation’s campaign for child education. This is how the FC Barcelona symbolises ethical acting in a world where too few clubs follow in the footsteps of the Barça.

A heart for children

I spontaneously think about the “Ein Herz für Kinder“-logo which we could see on the first half of the season on the shirts of the new German champion VFL Wolfsburg [blog]. In this PR-action, it was the main sponsor Volkswagen who gave up its “shirt-space” to the charity organisation who works for children for 30 years now. Another campaign crossing my mind was the blue “Schools for Africa” stripe on Team T-Mobile’s cycling jerseys, and of course the very popular “Livestrong” campaign of Lance Armstrong who currently races in Italy for his -still- team Astana.

Armstrong ride for Livestrong more than Astana...

Qui parrainera l’équipe de Lance Armstrong ?

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Il paraît que Lance Armstrong veut fonder son équipe (sans blague). En fait il en a déjà une : Trek-Livestrong, qui rassemble des jeunes espoirs américains dont le sensationnel Taylor Phinney, récent vainqueur de Paris-Roubaix Espoirs, que Lance a pris sous son aile depuis quelques années maintenant. Nul doute qu’une éventuelle “équipe Armstrong” aura pour partenaires Trek Bikes et Livestrong. Mais aujourd’hui, il faut avoir des gros moyens pour monter une équipe de stars (les russes de Katiusha ont un budget de 30 millions d’euros, contre 1,5 millions pour l’équipe Bretagne-Schuller du champion de France Dimitri Champion), et ceux d’Oracle pourraient assurer le financement suffisant, c’est du moins ce que l’on est en droit de croire en allant sur www.oraclecycling.com . Le fait que le logo ne soit pas exactement l’actuel logotype d’Oracle Corp est assez normal, puisque l’entreprise n’aurait pas intérêt à découvrir son jeu trop tôt, surtout en plein Tour de France. Il est intéressant de remarquer que ce même site apparaît sous le nom de domaine radsport.com (l’équivalent de “cyclisme.com”, en allemand). Un partenaire allemand?

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Dans un contexte économique difficile, surtout pour le parrainage sportif, Lance Armstrong aurait du mérite de trouver les partenaires nécéssaires à la constitution d’une équipe sérieuse. En même temps, sa popularité outre-atlantique lui ouvre beaucoup de portes et son parcours exceptionnel lui a permis de se constituer un carnet d’adresses. De plus, le risque “image du cyclisme” qui a fait capoter de nombreux parrainages d’équipes cyclistes est diminué, grâce à l’image de Lance Armstrong. La lutte contre la cancer et l’histoire personnelle du coureur américain pourraient rendre uninvestissement attractif.

D’autres noms sont cités : Nike, Apple et même Google… Allons nous assister à une bataille des géants de la technologie (Garmin-Slipstream / Columbia-HTC / Oracle?) sur les routes de France en juillet prochain? Johan Bruyneel, actuel manager d’Astana, semble vouloir suivre Lance dans une telle aventure, et Contador ?

Affaire à suivre…

23/07/09

Raté! C’est finalement la Radioshack Corporation qui sponsorisera l’équipe à partir d l’année 2010. La société américaine, basée à Austin (la ville dont Lance Armstrong est originaire), sponsorisera une équipe dans laquelle Armstrong ne sera pas seulement actif en tant que cycliste, mais également triathlète et coureur (à pied), discipline dans lesquelles il a toujours excellé. Le but principal est bien entendu de participer au Tour 2010… si ASO (Amaury Sport Organisation, organisateur de nombreux évènements sportifs) daigne inviter l’équipe.

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L’équipe sera gerée par Capital Sports & Entertainment (CSE), qui gère déjà l’équipe Trek-Livestrong dont on a parlé au début de l’article, et qui était jadis la société derrière l’équipe Discovery Channel. D’après le site BikeRumor.com, l’enseigne distributrice de produits high-tech a besoin d’améliorer son image, mais on est en droit de se demander de l’efficacité d’un parrainage cycliste pour atteindre un tel objectif. Travaillant à la Fnac en ce moment, je vois bien qu’un service est important dans la vente de produits technologiques. RadioShack avait tenté l’aventure en France dans les années 90 (sous le nom “Tandy”, dont il ne reste aujourd’hui qu’un seul magasin à Marksem, Belgique). Le site OracleCycling n’était-il qu’un fake? Le site du Team RadioShack en tout cas, reste à construire…